Le Premier ministre François Fillon qui clôturait vendredi les journées parlementaires UMP à Saint-Cyr-sur-Loire, près de Tours, a fermement critiqué les socialistes qualifié de « rois du rétropédalage » qui veulent qu’on « arrête tout », qu’on « revienne sur tout » et cherchent des « échappatoires » pour « protéger leurs illusions » économiques.

« Dans cette période si contrainte, seule la réforme, l’effort compétitif, la rigueur budgétaire, le civisme sont en mesure de nous relancer », a estimé François Fillon.

Le Premier ministre s’est interrogé « Est-ce que la gauche est prête à assumer une telle évidence? ».

« Tout le problème du socialisme français, c’est qu’il fut conçu et qu’il reste conçu pour distribuer les richesses de la croissance. Or, tout l’Occident est entré dans une période où ni la croissance, ni les richesses ne sont assurées ».

Les socialistes allemands qui  ont « fait leur mue

depuis un demi-siècle »

Le PS a ensuite été comparé aux socialistes allemands qui ont eux selon François Fillon ont « fait leur mue depuis un demi-siècle » au plan économique ?

François Fillon a ajouté « Chez nous, le Parti socialiste cherche toujours des échappatoires: la crise, c’est la faute aux spéculateurs, le chômage, la faute à la mondialisation, les inégalités, la faute aux plus fortunés, l’endettement, la faute à la droite », a-t-il estimé.

« C’est bien connu, celui qui cherche des boucs émissaires ne cherche pas la vérité, mais le moyen de protéger ses illusions », a précisé le Premier ministre.

« A écouter le Parti socialiste, on arrête tout, on revient sur tout! Comment voulez-vous que notre pays avance avec les rois du rétropédalage? » s’est-il interrogé.

« Dans le programme du Parti socialiste, qu’on me cite une seule mesure courageuse, une seule mesure tendant à indiquer avec franchise que certains de nos acquis doivent être réformés, une seule mesure indiquant qu’il faut se retrousser les manches face à la montée en puissance des pays émergents » a poursuivi François Fillon.

« Dans le programme socialiste tout est luxe, calme, volupté… Devant chaque problème de notre société, ça n’est que dépenses supplémentaires, emplois publics en plus, réformes en moins, et niches cachées qui seront soi-disant débusquées et qui régleront la note du statu quo » a estimé M. Fillon.

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