François Fillon invité du dimanche du « Grand jury » RTL-LCI-Le Figaro et candidat à la tête de l’UMP, a réagi au récent sondage selon lequel les cotes de François Hollande et Jean-Marc Ayrault sont en fortes baisses.
« ce que veulent les Français, c’est des résultats »
Selon François Fillon cette chute de popularité de François Hollande vient du fait que « pendant cinq ans », les socialistes « ont nié la gravité de la crise » et qu’ils sont aujourd’hui « désemparés » a t-il expliqué.
Pour l’ancien Premier ministre, face à la crise économique actuelle, les socialistes ne savent pas gérer.
« Cela ne me surprend pas, parce que (cette chute dans les sondages) est liée à la façon dont ils se sont comportés pendant cinq ans et à la manière dont ils ont fait campagne », a déclaré l’ancien Premier ministre.
Selon François Fillon « pendant cinq ans, ils ont nié la gravité de la crise, en tout cas sa profondeur, ils ont fait comme si le seul obstacle à la croissance, c’était Nicolas Sarkozy et la politique que nous conduisions, ils se sont fait élire au fond sur cette affirmation ».
François Fillon a ajouté « les Français découvrent que les socialistes n’ont pas réfléchi à ce qu’ils allaient faire au pouvoir (…) qu’ils n’ont absolument pas adapté leur vision du monde à la réalité d’une économie européenne qui est complètement en train de changer ».
L’ex locataire de Matignon a precise que si François Hollande avait dit au lendemain de l’élection présidentielle : ++on va s’attaquer (à la question du) coût du travail, de la compétitivité française, j’étais prêt à le soutenir++, a-t-il affirmé.
François Fillon a souligné sur le « continent européen en déclin » et « une menace sans précédent depuis au moins 50 ans ».
Il a ajouté que «le mode de vie auquel on est attachés peut s’écrouler du jour au lendemain parce que nous n’aurons pas fait les efforts d’adaptation nécessaires».
« Les socialistes n’ont absolument aucune proposition qui permette de répondre à cette situation. Ils sont désemparés, et du coup ils deviennent impopulaires », a assuré l’ancien chef du gouvernement.
L’ancien Premier ministre a conclu « ce que veulent les Français, c’est des résultats ». « Ils voient bien qu’ils n’en auront pas, ils ne peuvent pas en avoir ».
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