Vendredi 18 février 2011, le quotidien  France Soir titre en Une «Le sondage qui affole l’Elysée».

Selon le dernier sondage en date de l’Ifop, Marine Le Pen se situe entre 19% et 20% des intentions de vote au premier tour et suit d’un point seulement Martine Aubry à 21% dans le cas où elle représenterait le PS aux élections présidentielles de 2012.

«On n’a jamais vu un candidat FN obtenir un résultat aussi fort.

20% c’est un seuil psychologique».(Ifop)

Pour Frédéric Dabi, directeur du département Opinion à l’Ifop, «On n’a jamais vu un candidat FN obtenir un résultat aussi fort. 20% c’est un seuil psychologique».

Il ajoute que cette étude «reflète le contexte actuel» et n’est pas «prédictive» car «on ne connaît pas l’offre des candidats et les Français ne sont pas entrés dans la présidentielle»

Ainsi «la dernière trouvaille» de l’UMP avec le débat sur l’Islam, et les «thématiques portées par le gouvernement», le possible «laxisme» des magistrats dans l’affaire Laëtitia (Pornic), le «contexte nauséabond des affaires» avec les vacances des ministres «ouvre des portes à Marine Le Pen» et sa «critique du système» estime Frédéric Dabi.

Frédéric Dabi ajoute «C’est une femme, elle commet peu de dérapages. Mais elle a surtout élargi le logiciel frontiste avec un discours sur le social, l’économie, les services publics, la laïcité».

Ainsi « l’ordre d’arrivée est incertain » poursuit Frédéric Dabi du fait de l’écart minime entre Marine Le Pen troisième, et le candidat qui se situe au deuxième rang.