Nadine Morano a finalement choisi de soutenir Jean-François Copé dans la course à la présidence à l’UMP.
L’ancienne ministre explique dans un entretien à paraître mardi dans Le Figaro pourquoi elle a choisi de soutenir l’actuel patron de l’UMP.
Pour expliquer son choix, la première raison invoquée par l’ex-députée de Meurthe-et-Moselle être les critiques faites par François Fillon à son encontre à la suite à une fausse interview menée par Gérald Dahan, entre les deux tours des législatives de juin dernier.
Nadine Morano avait reproché après les législatives à François Fillon, de ne pas l’avoir soutenue.
L’imitateur s’était fait passer pour Louis Aliot du Front national et le canular téléphonique avait été ensuite diffusé.
« François Fillon est aussi un ami »
Ce qui a vraiment emporté la décision de Nadine Morano de soutenir Jean-François Copé est la fidélité indéfectible de ce dernier, en tous cas dans ses déclarations à l’égard de l’ancien chef de l’état, Nicolas Sarkozy.
« François Fillon est aussi un ami. Mais j’avoue avoir été sensible à la position de Jean-François Copé qui a publiquement affirmé que si Nicolas Sarkozy décidait de revenir en politique, il serait à ses côtés. J’apprécie cette fidélité » souligne l’ex-ministre.
La personnalité des deux hommes est également prise en compte et Nadine Morano considère que Jean-François Copé « le mieux placé pour incarner une UMP tonique » et salue notamment « sa solidité, sa capacité à aborder tous les sujets sans tabous »
Nadine Morano appelle par ailleurs les militants à « ne pas se tromper de débat ».
« Les militants ne vont pas choisir notre candidat à l’élection présidentielle, ni même les candidats à la primaire de 2016 », affirme l’ancienne ministre de l’Apprentissage.
Selon Nadine Morano, l’ex-Premier ministre voudrait faire de l’élection à la présidence de l’UMP du 18 novembre prochain, une « primaire avant l’heure », pour l’élection présidentielle de 2017.
L’ex-députée dit également vouloir une révision des statuts du parti ce qui permettrait au secrétaire général élu de rester en poste 5 ans, soit le temps d’une législature.
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