Face aux « arrivées prochaines de Netflix (service de vidéos en flux continu) et de la Google TV »(plate-forme internet accessible par la télévision) sur leur marché, les patrons de TF1, Canal+ et M6 appellent notamment les pouvoirs publics à remettre en question « l’ensemble des taxes sectorielles ».
« L’arrivée prochaine en France du site de vidéo à la demande
Netflix, inquiète plus précisément encore le groupe Canal+ »
L’arrivée prochaine en France du site de vidéo à la demande Netflix, inquiète plus précisément encore le groupe Canal+ alors que des offres alternatives à la télévision linéaire sur internet sont proposées massivement.
Google via son site de partage de vidéos YouTube et le réseau communautaire Facebook sont devenus de puissants relais pour la diffusion de vidéos.
Et la filiale de VOD LoveFilm, (Amazon) compte déjà en Grande-Bretagne et en Allemagne deux millions d’abonnés.
De même la plate-forme iTunes d’ Apple, qui propose des films et séries à télécharger pourrait également relancer en avril son Apple TV selon Bloomberg.
Il demandent dans une lettre commune, ses derniers ont interpelé la ministre de la Culture Aurélie Filippetti, afin de libéraliser le secteur audiovisuel et de la création et à réviser les règles interdisant à certains secteurs la publicité télévisée.
La concurrence croissante des géants américains comme Google, Apple ou Netflix dans leur secteur inquiètent les patrons des trois principaux groupes privés de télévision français, TF1, Canal+ et M6.
Dans une lettre datée du 11 février 2014, consultée lundi par l’AFP, le patrons de ces 3 groupes audiovisuels préviennent : « Ce n’est pas une crise économique que traversent TF1, Canal+ et M6, mais une mutation industrielle accélérée (…) menaçant à terme leur pérennité » indiquent Nonce Paolini ( TF1) Nicolas de Tavernost ( M6) et Bertrand Méheut ( Canal+).
Ils demandent à rencontrer la ministre de la Culture pour lui faire part de « propositions d’urgence » visant à réformer l’audiovisuel français face aux « bouleversements provoqués par l’arrivée, dans le secteur de la télévision, de nouveaux acteurs » issus d’internet et des nouvelles technologies « tels que Google, Apple, Netflix, Amazon et Facebook » indiquent-ils.
La puissance de ces groupes au « modèle économique mondial » s’appuyant »sur des cadres législatifs et réglementaires plus souples » que ceux en vigueur en France, « tout en pratiquant « une optimisation fiscale exorbitante » est soulignée dans cette lettre commune.
Alors que la situation en France est présentée comme « aggravée » par une politique visant à « multiplier (…) le nombre d’opérateurs dans un marché devenu stagnant » , les patrons estiment que dans le même temps est maintenu « une réglementation datée des années 80, d’une lourdeur et d’une complexité inégalée en Europe ».
Les patrons de ces trois groupes audiovisuels réclament par ailleurs la refonte de « l’organisation des relations entre producteurs (…) et diffuseurs » qui selon eux, contribuent à affaiblir le secteur faute de permettre une consolidation.
Concernant le financement du cinéma français, les trois patrons insistent sur les modalités d’une réforme du mécanisme « de chronologie des médias » pour garantir les règles concernant les délais de diffusion des films en salles, à la télévision, en DVD, ou encore sous forme de vidéo à la demande notamment.
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