Dans l’ombre du retour en France de Dominique Strauss-Kahn qui a parasité dimanche le dernier jour du Campus UMP, François Fillon et le patron de l’UMP, Jean-François Copé, ont tenté d’afficher l’unité pour 2012, coup d’envoi de la campagne présidentielle à droite.
Une tentative de rééditer le lancement à Marseille en 2006 de la campagne victorieuse de Nicolas Sarkozy et se voulait le « contrepoint » du spectacle de « division » du PS à La Rochelle, aura finalement été perturbé de bout en bout.
Le rassemblement avait démarré vendredi sous les mauvais auspices des coups de colère de deux figures de l’UMP, Patrick Devedjian et Jean-Pierre Raffarin.
La journée de samedi a, elle, été largement dominée en coulisses par les informations sur l’état de santé de Jacques Chirac.
Le secrétaire d’état Benoist Apparu, a déclaré « Il est évident que ce soir, on verra probablement plutôt toute la journée de DSK que les débats que nous aurons ici (…) On ne va pas non plus s’arracher les yeux pour ça ».
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