Olivier Schrameck nouveau président du CSA qui succède à Michel BOYON , invité sur RTL mardi 29 janvier 2013.
Olivier Schrameck a notamment répondu aux questions relatives à France Télévisions et à la réorganisation annoncé lundi 28 janvier par Rémy Pfimlin président de France Télévisions.
RTL : Le sujet majeur médias du moment c’est France Télévisions, vous allez d’ailleurs nommer le futur président de France Télévisions, si Rémy Pfimlin va au bout de son mandat, mais en tous cas vous nommerez le prochain.
Rémy Pfimlin qui hier a annoncé une réorganisation de son organigramme.
Pour faire simple, le président de France Télévisions après être parti depuis deux ans dans une voie où il avait donné de l’autonomie aux chaines, revient en arrière comme son prédécesseur.
il décide finalement un pouvoir centralisé à la tête de France Télévisions et des chaînes qui ont moins d’indépendence.
Est-ce que vous diriez que c’est deux ans de perdu puisqu’il revient en arrière deux ans après avoir été nommé.
Olivier Schrameck « J’analyse la situation au moment où j’ai été nommé au CSA. Je n’ai pas vocation à faire des retours en arrière…
La première rencontre que j’aurai sera avec le Président Pflimlin… J’ouvrirais avec lui un dialogue je ne ferai pas de rappel à l’ordre… L’écoute, le dialogue, la confiance, c’est ma ligne générale… »
Olivier Schrameck a par ailleurs indiqué « J’ai la prétention d’être indépendant… »
« J’ai la responsabilité d’animer une équipe collégiale dont le pluralisme ne peut pas faire de doute »
« Je ne demande qu’à faire mes preuves, je souhaite simplement qu’on ne me fasse pas de procès d’intention… Je suis très attaché à l’impartialité, l’indépendance qui est liée à mon mandat de 6 ans est un moyen d’exercer cette impartialité… »
« Je suis un modéré mais je ne suis pas un tiède… » « Je suis souple et je le serai, mais je ne suis pas mou… »
« Je me garderai de porter quelque jugement que ce soit sur mon prédécesseur… »
« Je ne suis pas un homme de transition… »
« Je suis préoccupé d’asseoir encore mieux la compétence et le rôle économique du CSA. Je pense qu’il serait très mauvais de séparer les aspects culturels, sociaux évidemment au cœur de la mission du CSA et son ambition économique et technologique pour les industries culturelles de notre pays… »
« Ma priorité ça va être d’exercer une régulation qui permettent à toutes les activités de s’épanouir au mieux dans le respect des impératifs de concurrence, mais aussi de diversité, et précisément de pluralisme… »
Sur le temps de parole dans les médias
lors des élections
« Je pense que dans la période dite intermédiaire qui sépare le moment où la liste des candidats est publiée et le moment où la campagne électorale officielle s’ouvre, il doit y avoir simplement un principe d’équité et non pas un principe d’égalité car ce principe d’égalité entre tous les candidats bride la liberté et le pluralisme des médias…
» Dans de nombreuses de mes fonctions… j’ai traité beaucoup de problèmes de l’audiovisuel… et je me suis toujours gardé de toute intervention de quelque nature que ce soit sur quelque média que ce soit à quelque niveau de responsabilité que ce soit… et si j’ai accepté cette responsabilité c’est que j’avais conscience de la ligne de conduite suivie scrupuleusement à travers tant de vicissitudes pendant une période de 5 années… » a précisé Olivier Schrameck.
Voir aussi : (Vidéo) France 2 : Gérard Lanvin doigt d’honneur chez Drucker « j’emmerde ces connards de journalistes »
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