Contrats d’armement opaques, financement politique illégal, secret défense et attentat sanglant au Pakistan: tous les ingrédients sont réunis en France pour faire de l' »affaire Karachi » un scandale d’Etat, dont le président Nicolas Sarkozy peine à se tenir à l’écart.
L’affaire a pris une nouvelle dimension cette semaine avec l’entrée en scène de l’ancien Premier ministre Dominique de Villepin, ennemi juré du président français, sur fond de haines et de rivalités dans la droite française.
Devant la justice, Dominique de Villepin a affirmé jeudi avoir « de forts soupçons » de financement via des rétrocommissions de « tel ou tel parti soutenant la majorité du Premier ministre », Edouard Balladur, en 1994, d’après des extraits de son audition publiés vendredi par le site internet du quotidien Le Monde.
Edouard Balladur était alors chef du gouvernement et candidat à l’élection présidentielle, Nicolas Sarkozy l’un de ses ministres et aussi son porte-parole de campagne.
Dans un livre écrit par deux journalistes sur cette affaire, Dominique de Villepin affirmait: « Juste après son élection, Chirac avait été très clair, en évoquant devant moi le +trésor de Balladur+ auquel il voulait s’attaquer ».
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