Marine Le Pen présidente du Front national a estimé dimanche sur BFMTV que la France ne pouvait pas se réconcilier avec l’Algérieen raison des «réclamations» formulées par le président Abdelaziz Bouteflika.

La présidente du Front national a reproché à François Hollande d’avoir reconnu la répression de la manifestation du 17 octobre 1961.

«A partir du moment où M. Hollande mettait un genou à terre devant l’Algérie, l’Algérie avec M. Bouteflika à sa tête, exigerait qu’il se mette à plat ventre», a-t-elle déclaré. Le président français «a reconnu des centaines et des centaines de morts alors que tout ça… s’est révélé absolument bidon», a affirmé Marine Le Pen

« Enfin un peu de franchise et de spontanéité dans la vie »

«L’Algérie aujourd’hui exige que François Hollande se mette à plat ventre et qu’il fasse le mea culpa du méchant colonisateur», a regretté l’x candidate du FN à l’élection présidentielle.

Elle a ajouté Alger au passage présentera à Paris «l’addition financière parce que derrière cela il y a, dans l’esprit de M. Bouteflika, des histoires de gros sous».

A propos d’une réconciliation entre l’Algérie et la France, Marine Le Pen a estimé qu’«on ne peut pas se réconcilier, avec les réclamations qui sont faites par M. Bouteflika».

Et de poursuivre «Nous n’avons pas de leçons à recevoir de M. Bouteflika » Selon elle «L’Algérie aujourd’hui, c’est la censure, c’est l’absence de démocratie, ce sont des exactions, c’est le chômage de masse, c’est la pauvreté de masse».

Marine Le Pen a confié avoir constaté «avec un peu de soulagement» le bras d’honneur de Gérard Longuet.

«Il m’a fait plaisir», a-t-elle indiqué à propos du geste de de Gérard Longuet . «Enfin un peu de franchise et de spontanéité dans la vie politique», a-t-elle poursuivi.

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