En utilisant des torches d’alerte de la SNCF, plusieurs dizaines de jeunes âgés de 15 à 20 ans d’une cité du 11 è arrondissement de Marseille ont contraint samedi un TGV à s’arrêter sur les voies et ont tenté de monter à bord.

le tournage d’«un clip de rap» évoqué 

pour justifier leurs actes

Une attaque digne d’un western qui s’est produite samedi à Marseille.

« Les jeunes ont tenté de pénétrer dans les rames pour dépouiller, on le présume de dépouiller les passagers » a expliqué sur BFMTV David Olivier Reverdy Syndicat Alliance Bouches du Rhône.

Malgré leurs tentatives, les jeunes n’ont pu rentrer dans les wagons, les portes sont verrouillées mais sont parvenus à rentrer dans un local technique du train et y ont trouvé des fumigènes qu’ils ont jeté sur une des vitres en la brûlant légèrement.

A l’arrivée de la police, les jeunes ont voulu s’enfuir après leur avoir lancé des pierres. 10 jeunes ont pu être interpellés.

Ce dimanche à la mi-journée les 10 jeunes interpellés qui avaient contraint un TGV composé de deux rames couplées à destination de Nice (Alpes-Maritimes) et Hyères (Var), comptait 150 passagers à bord, à s’arrêter samedi à Marseille étaient toujours en garde à vue ce et devraient être présentées au parquet lundi.

Selon une source proche de l’enquête, leur objectif n’était pas de voler les voyageurs du train mais de faire du buzz sur internet et ont évoqué le tournage d’«un clip de rap» pour justifier leurs actes.

Des torches allumées sur les voies ont contraint le conducteur à arrêter le TGV à hauteur de la cité Air Bel dans le 11e arrondissement, classée en Zone de sécurité prioritaire.

Dimanche le parquet a annoncé que les gardes à vue allaient être prolongées de 24 heures.

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