Selon lui, les 16 accusatrices sont des femmes « éconduites ou ignorées », nourrissant une « amertume qui les conduit à commettre, par vengeance tardive, le délit de dénonciation calomnieuse ».

Or, depuis mercredi 27 avril la veille de la diffusion du reportage, une nouvelle femme a porté plainte contre le présentateur du JT de 20 heures de TF1.

“Mon corps était là, mais moi

je n’étais plus là”

France 2 affirme que cette femme a porté plainte pour viol à son encontre, ce mercredi au commissariat du XXe arrondissement de Paris. Au moment des faits, selon la plaignante était âgée de 24 ans et les faits se seraient produits en 1995 dans le bureau de l’ancien présentateur du JT de 20-Heures de TF1 ( jusqu’en 2008). MEDIASCOPE

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Cette femme a expliqué à l’émission “Complément d’enquête” être “allée à ce rendez-vous en toute confiance”. Mais celui-ci prend rapidement un autre tournant. “Au début, la conversation se déroule tout à fait normalement, sur mes souhaits à TF1, comment je compte évoluer […]. Et subitement, comme ça, en une seconde, il me demande si j’ai un petit copain, si j’ai un amoureux. Je me suis sentie glacée, je lui ai répondu ‘non’”, a t-elle expliqué.

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Elle ajoute “Il vient s’asseoir à côté de moi, il met ses mains sur mes épaules et il m’embrasse. Il m’a basculée avec ses mains sur la moquette”, décrit “Mathilde”. “Mon corps était là, mais moi j’étais plus là. Il a enlevé mon pantalon, il a enlevé son pantalon et il m’a violée […]. Je n’avais plus aucun réflexe”.

«C’était impossible de parler. C’est une honte qui colle à vie.

Je pense que je ne pourrais jamais m’en défaire»

“Cela a duré deux minutes, pas plus de deux minutes. Et au bout de deux minutes, il s’est rhabillé, je me suis rhabillée et il m’a dit ‘Bonsoir, à demain’”. Cette femme dit avoir gardé le silence  “C’était impossible de parler. C’est une honte qui colle à vie. Je pense que je ne pourrais jamais m’en défaire”, souligne-t-elle au début de son témoignage.

“C’était d’une telle violence”

Elle poursuit  “Quelques jours plus tard après le journal […], il est passé dans le couloir, il m’a fixée, il ne m’a pas dit bonsoir, il ne m’a pas dit un mot et il est venu près de moi  (..) . Il a déboutonné son pantalon, il m’a attrapée par les cheveux et il a approché mon visage de son sexe”, explique -t-elle au magazine  “Complément d’enquête” ( France 2).

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“Et je me suis débattue, là je me suis débattue comme une folle. Là, je ne me suis pas laissée faire parce que j’avais compris. C’était d’une telle violence, il n’y a pas eu un mot. Et puis, quand il a vu que ça ne fonctionnait pas, il s’est rhabillé, il est parti, mais sans un mot. Sans rien me dire” a t-elle poursuivi estimant qu’à l’époque il était impossible d’avertir qui que ce soit à TF1 . C’était avant #metoo.

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