Les enquêteurs recherchent des soldats réputés néonazis, renvoyés en 2008 de l’armée après le meurtre jeudi dernier de deux  militaires du 17e régiment de génie parachutiste de Montauban, en pleine rue par un tireur inconnu et celui du parachutiste de Toulouse, puis de l’attaque, lundi matin de l’école juive faisant quatre personnes, dont trois enfants.

C’est le même scooter T-Max Yamaha qui a été utilisé par le tireur et la plaque d’immatriculation aurait été identifiée par les enregistrements de la vidéosurveillance de la ville de Montauban.

Trois hommes, dont l’un se serait déjà manifesté, sont actuellement recherchés : des anciens militaires du 17e RGP.

La même arme, un calibre de 11,43 mm a servi aux trois attaques.

Les militaires pris pour cible à Montauban et à Toulouse sont trois Français d’origine maghrébine tandis que le soldat blessé est d’origine antillaise.

Les victimes lundi matin à Toulouse devant une école juive sont de confession israélite.

En 2008, un ancien militaire, avait dénoncé à sa hiérarchie les agissements de trois « frères d’armes » proches des mouvements « néonazis » , qui s’étaient fait prendre en photo en faisant le salut nazi sur fond de drapeau à croix gammée. L’hebdomadaire Le Canard enchaîné avait publié le cliché.

Les trois militaires avaient été renvoyés après qu’ils aient « reconnu les faits » et leurs portraits type correspondrait aux minces éléments de signalements dont sont en possession les enquêteurs pour tenter d’identifier le tueur à scooter de Toulouse.

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