Selon un rapport de la Cnaf qui s’appuie sur des «vérifications systématiques» menées «auprès de 10.500 allocataires choisis de façon aléatoire» et dont les résultats ont été extrapolés au niveau national, le montant des fraudes est estimé entre 540 et 808 millions d’euros pour un total d’environ 200.000 allocataires fraudeurs indique jeudi par le Parisien.
En 2009, 96,16% des prestations sociales ont été remises de «bon droit».
Le quotidien fait valoir que ce coût serait «sept à dix fois supérieur» à celui de 2008, que la Cnaf avait estimé à 79,77 millions d’euros, en septembre 2009.
Pour Daniel Buchet, chargé de la lutte contre la fraude à la Cnaf, le chiffre très important doit être tempéré «si l’on se réfère aux idées reçues selon lesquelles les fraudes seraient massives en France, ce travail montre en revanche que ce phénomène reste relativement modeste».
Le quotidien précise que le pourcentage des fraudes varie de manière imortante selon les aides,
Il serait ainsi très faible pour les allocations familiales (0,43% des sommes) ou la prestation d’accueil du jeune enfant (0,24%), le taux atteint 3,1% pour l’allocation de parent isolé et 3,6% dans le cas du revenu minimum d’insertion (RMI).
Partager : |
|
Tweet |
|
|
|