Après avoir « très favorablement accueilli » ses déclarations de vendredi sur TF1, les familles des victimes de l’attentat de Karachi « ont décidé de surseoir » à la plainte pour « mise en danger d’autrui » annoncée vendredi contre Dominique de Villepin.
Jusqu’à l’audition que l’ancien Premier ministre a réclamé au juge vendredi soir au JT de 20h de TF1, les familles des victimes de l’attentat de Karachi « ont décidé de surseoir » à la plainte pour mise en danger d’autrui contre Dominique de Villepin « jusqu’à son audition ».
Les familles ont « très favorablement accueilli » les déclarations de Dominique de Villepin vendredi soir.
Cette décision des familles est intervenue après avoir « très favorablement accueilli » les déclarations de Dominique de Villepin a indiqué samedi leur avocat.
Lors de son entretien télévisé vendredi au JT de 20h de TF1, l’ancien Premier ministre a indiqué souhaiter être entendu dès la semaine prochaine, en tant que témoin, par le juge financier Renaud Van Ruymbeke.
Dominique de Villepin a fait état de « très forts soupçons de rétrocommissions » dans le contrat pour la vente à Islamabad de sous-marins en 1994 s’apparentant à des faits de corruption.
Dès vendredi soir, l’Elysée a vivement réagi aux propos de Dominique de Villepin, estimant que dire que le contrat franco-pakistanais aurait « eu pour conséquence de contribuer illégalement au financement de la campagne électorale » d’Edouard Balladur en 1995, dont Nicolas Sarkozy était le porte-parole, « relève de la rumeur malveillante ».
Depuis Lisbonne où se trouvait Nicolas Sarkozy pour le sommet de l’Otan, le chef de l’état a dénoncé des « commentaires politiciens » et une « polémique qui n’a pas lieu d’être ».
Nicolas Sarkozy a ajouté que « l’Etat aiderait la justice en lui communiquant tous les documents dont elle aura besoin » .
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