Vendredi le chef de l’état a affirmé lors d’un déplacement aux salariés de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne (Seine-Maritime), que le contrat avec Shell permettait une reprise d’activité pour six mois.

Le président de la République a déclaré vendredi «Je suis quelqu’un de parole. C’est signé» avec Shell, a «Je ne dis pas que ça sauve la raffinerie, mais c’est signé, ça donne du boulot pour six mois.»

Nicolas Sarkozy a poursuivi «Il y a une deuxième chose qui est faite c’est l’argent qui a été viré aujourd’hui ou demain pour faire les travaux, pour remettre la raffinerie en état.».

Depuis début janvier, peu après le gel par les banques des lignes de crédit de la maison mère Petroplus, la raffinerie de Petit-Couronne, qui compte 550 salariés est à l’arrêt.

Fin janvier, la raffinerie a été placée en redressement judiciaire pour une période de six mois par le tribunal de commerce de Rouen.

Selon le président Shell va «débloquer 20 millions de trésorerie» et qu’il fallait ajouter les «10 millions d’euros de quotas de CO2», soit «au total les 50 millions» pour reprendre le travail dans la raffinerie.

«Il faut maintenant que l’on se batte pour le plus difficile, qui est le repreneur», a précisé Nicolas Sarkozy.

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