L’annonce de la candidature de Ségolène Royal à la primaire du PS en 2012 est interprété comme l’illustration de querelles à la tête du parti socialiste selon les cadres de l’UMP.
«Ségolène Royal est ce qui pouvait arriver de mieux à la droite, a indiqué un cadre de l’UMP cité par le Figaro.fr “j’ai presque envie de l’embrasser.” a t-il ajouté.
Le porte-parole de l’UMP, Dominique Paillé, voit en Ségolène Royal une «alliée objective».
«Fidèles à leurs vieux démons, les socialistes se déchirent et défendent chacun leur propre agenda, explique l’ancien élu des Deux-Sèvres. Mme Royal ne manque pas de culot: non seulement elle rompt ses engagements supposés avec Martine Aubry et Dominique Strauss-Kahn, mais elle voit en Strauss-Kahn son futur premier ministre”
“Passez-moi la formule, mais ils ne jouent pas dans la même catégorie tout de même”.
Jean-François Copé commente la compétition interne au PS: «Ils ont dressé le ring, le match de boxe peut commencer.»
Il ajoute : «Arnaud Montebourg a fait le lever de rideau. François Hollande est venu avec l’ensemble de son œuvre. Si j’ai bien compris, Ségolène Royal a un peu triché, mais c’est la vie, détaille le secrétaire général de l’UMP. Il ne manque plus que Strauss-Kahn.»
“C’est un beau cadeau, c’est sûr « .
«Le PS, qui s’est fait une spécialité de nous donner des leçons en mettant en avant son unité et sa solidarité, y réfléchira à deux fois dorénavant» a t-il poursuivi.
Le centriste Maurice Leroy estime pour sa part “C’est un beau cadeau, c’est sûr .Et c’est pas fini, il y en aura d’autres, il y a François Hollande derrière, il y en a d’autres, vous verrez.” a t-il declaré à la sortie du Conseil des ministres.
Le nouveau ministre de la Ville a ajouté «C’est franchement excellent, parce que j’ai toujours pensé qu’en politique il ne fallait pas compter que sur soi, mais sur ses adversaires».
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