Après l’annonce mardi de la candidature officielle de la première secrétaire du PS, les réactions se multiplient à droite comme à gauche où peu de critiques négatives ont été faites entre candidats du PS.

A droite, Jean-François Copé, secrétaire général de l’UMP a accusé Martine Aubry de « comportements ambigus » sur la laïcité ou les résultats du congrès de Reims qui avait donné lieu à son élection de Première secrétaire du PS.

« Je n’ai entendu que des mots creux, des poncifs, des paroles verbales. Elle a voulu montrer Martine mais elle a caché Aubry. Derrière Martine la rassembleuse, il y a Aubry la sectaire » a déclaré Marc-Philippe Daubresse, secrétaire général adjoint de l’UMP

« C’est la dame qui a raisonné assez faux pour imaginer qu’on pouvait partager le travail comme des parts de gâteau, en faisant des parts de plus en plus petites pour un maximum de monde. Cela n’a pas été une réussite », a estimé Christian Jacob, le patron des députés UMP.

François Sauvadet au Nouveau Centre a estimé : « Sa candidature n’a surpris personne. Je lui souhaite bon courage parce que quand on voit la nature des débats qu’il commence à y avoir entre les différents candidats socialistes, ils oublient le véritable objectif qui est celui de l’avenir de notre pays (…). Ils vont s’entredéchirer ».

« je considère que chacun mérite le respect »( François Hollande).

A gauche, Francois Hollande en visite mardi dans le Pas-de-Calais s’est limité à se demander quel candidat pour la primaire PS pouvait « gagner au second tour face à Nicolas Sarkozy ».
En revanche François Hollande n’a pas souhaité commenter le discours de Martine Aubry mardi matin :

« Je ne fais aucun commentaire sur les candidats parce que je considère que chacun mérite le respect. Chacun doit tenir son propre discours, nous avons le même projet, nous avons les mêmes engagements, et nous avons chacun, chacune, nos méthodes, nos démarches, nos manières de faire, nos priorités (…) Nous ne nous gênons pas, nous nous complétons » a t-il ajouté.

Ségolène Royal invité mardi sur LCI n’a pas formé non plus de critiques : « Nous sommes des concurrents, c’est vrai, il faut l’assumer, nous ne sommes pas des adversaires, puisque nous aurons à nous rassembler » a-t-elle affirmé.

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