« On doit aussi être rigoureux, on a un modèle social généreux, et on ne peut pas accueillir toute la misère du monde », a-t-il précisé et a repris la fameuse maxime de l’ancien Premier ministre Michel Rocard, en estimant que la France fait déjà « sa part » dans l’accueil de migrants en provenance du Sud.

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Le président de la République a jugé que le pape François avait « raison » sur la question migratoire tout en estimant que la France « ne peut pas accueillir toute la misère du monde ».

Samedi à Marseille, le Saint-Père a appelé à une « responsabilité européenne » sur l’accueil des migrants, regrettant que les candidats à l’exil « souffrent de persécutions » et ne soient pas « des citoyens de pleins droits » en Europe. Plus de 8000 personnes sont arrivées à Lampedusa mi-septembre.

« On doit avoir une approche cohérente

avec les pays d’origine.

L’Europe doit jouer groupé »

« Sur les migrants nous investissons 2 millions d’euros sur l’investissement d’urgence. Mais on doit être rigoureux. On ne peut pas accueillir toute la misère du monde car nous avons un système social généreux. On ne peut pas laisser les Italiens seuls. On doit avoir une approche cohérente avec les pays d’origine. L’Europe doit jouer groupé »

« Il faut que l’Europe aide l’Italie. L’efficacité est européenne. Concernant la régularisation des travailleurs sans papier dans métiers en tension, il faut trouver un compromis. Il faut que ce soit nos compatriotes qui y aillent en particulier comme dans le BTP ou la restauration. Il faut les former et les accompagner. Le texte doit être un texte de bon sens. Le cœur de ce texte c’est d’accélérer les procédures et de renvoyer plus rapidement les personnes qui n’ont pas vocation à rester dans notre pays.

le gouvernement renonçait à autoriser

la vente à perte des carburants,

Concernant les prix des carburants et prix alimentaires, le chef de l’état a annoncé que le gouvernement renonçait à autoriser la vente à perte des carburants, qu’Elisabeth Borne avait annoncée il y a une semaine, et demande aux distributeurs de « vendre à prix coûtant ».

« La menace de baisser le seuil de vente à perte à été brandie. Elle ne sera pas dans le texte de mercredi (  lors du Conseil des ministres). On la garde comme menace » a ajouté Emmanuel Macron.

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Précisant que la Première ministre allait « rassembler tous les acteurs de la filière cette semaine » pour « leur demander de faire à prix coûtant ».

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Le chef de l’état a annoncé une nouvelle aide pour compenser le prix élevé du carburant, « limitée aux travailleurs » et aux plus modestes, et qui pourrait atteindre « 100 euros par voiture et par an ».

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Et d’ajouter « on a des grands groupes qui ont fait flamber les prix de certaines de leurs marques et donc on veut les remettre autour de la table », a-t-il poursuivi. MEDIASCOPE

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