Lundi 20 mars 2017 à partir de 21h sur TF1 avait lieu le premier débat de la présidentielle opposant Mélenchon, Le Pen, Fillon, Macron et Hamon présentés comme « les principaux » de l’élection.

LE MEDIASCOPE |LOGO © www.lemediascope.fr 21.3.2017• Mis à jour le 21.3.2017 / article publié édité et mis en une par la rédaction

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Marine Le Pen qualifiée de « serial killer

du pouvoir d ‘achat des Français » ( son projet  sortir de l’euro

« Vous nous conduisez à la ruine » ( Fillon)

Les cinq candidats ont confronté leurs programmes sur trois thèmes : l’économie, la société et la place de la France dans le monde. La durée des deux premiers thème ayant duré plus longtemps que prévu, le troisième thème qui n’a pas pu être développé entièrement.

A mesure que l’émission avançait et les critiques et les piques, plus ou moins dissimulées, se sont multipliées et les échanges se sont animés.

Ainsi tout au long du débat, les problèmes judiciaires de François Fillon, les donateurs d’Emmanuel Macron et les idées de Marine Le Pen ainsi que son refus de se rendre à la convocation des juges avant l’élection, sont revenus régulièrement au centre des débats.

Premier candidat à prendre la parole, François Fillon, a critiqué  l’organisation de l’émission et a souligné » un « problème de démocratie ».

L’ancien Premier ministre a estimé que s’appuyer sur les sondages l’aurait empêché de participer aux débats de la primaire de la droite.

Emmanuel Macron a dit « partager » le point de vue de François Fillon  « concernant l’absence des autres candidats ».

De même, Marine Le Pen, a estimé que « TF1 pourrait s’honorer à organiser un débat dans les mêmes conditions avec les six candidats restants ».

« qui veut le retour aux 32 h et un revenu universel

dans un pays qui a 2.200 milliards d’€ de dettes »

( Fillon à Hamon)

Sur les questions d’économie, le  candidat socialiste Benoît Hamon a notamment insisté sur le revenu universel d’existence alors que Marine Le Pen a insisté l’importance de l’indépendance nationale et la nécessité impérative de retrouver des frontières. François Fillon a dénoncé notamment le manque de précision et-ou de sérieux de ses adversaires.

Les programmes étant déjà connus avant le débat, chaque candidat présent a ainsi pu  marquer sa différence et souligner  les principales mesures économiques de leurs programmes.

Les propositions de Benoît Hamon ont été sévèrement dénoncées par Fillon :

« qui veut le retour aux 32 heures et un revenu universel dans un pays qui a 2.200 milliards d’euros de dettes ».

L’ancien premier ministre a fustigé les positions d’Emmanuel Macron, « toujours un peu à gauche et un peu à droite » et a qualifié Marine Le Pen de « serial killer du pouvoir d’achat des Français » en raison de son projet de sortir de l’euro.

« Vous nous conduisez à la ruine », a précisé Fillon qui a reçu le soutien d’Emmanuel Macron.

La présidente du Front National a répliqué « Vous pratiquez le projet peur », estimant que les arguments de ses opposants étaient les mêmes que ceux des opposés au Brexit.

Puis François Fillon a de nouveau attaqué « Sur les retraites, le projet de Madame Le Pen, c’est le programme commun de la gauche en 1981 ».

Les deux candidats de gauche, Jean-Luc Mélenchon et Benoît Hamon ont concentré leurs attaques sur Marine Le Pen lors du débat.

Jean-Luc Mélenchon a interrompu Marine Le Pen lorsqu’elle a évoqué la nécessité de consacrer 50% du temps des écoliers à l’apprentissage du français.

« Mais tout le monde parle français à l’école ! » a déclaré Mélenchon rejoint sur ce point par Benoît Hamon selon lequels les propos de Marine Le Pen sur la langue française sont « nauséabonds ».

Puis, après que Marine Le Pen ait fait part de « l’explosion de l’insécurité » en France, Hamon a indiqué « Je veux bien que vous soyez une droguée des pages faits divers mais vous êtes candidate à la présidence de la République ».

Sur la question de l’immigration Marine Le Pen a dit vouloir prendre des mesures « de dissuasion à l’immigration » et a cité les aides dont les étrangers bénéficient lorsqu’ils arrivent sur le territoire national.

Jean-Luc Mélenchon lui a demandé « Vous croyez qu’ils s’occupent de ça avant de partir ? et a répondu  » Bien sûr que non ! »

la laïcité en danger ?

Sur la question de laïcité la tension entre les candidats encore monté d’un cran.

Pour la présidente du Front national « Personne n’a contesté la laïcité pendant un siècle », a t-elle assuré.

Jean-Luc Mélenchon a répondu « Ah bon ? Il a fallu attendre 1906 pour que l’Église reconnaisse le suffrage universel ».

Marine Le Pen poursuivi affirmant souhaiter une application stricte de la laïcité, au point que plusieurs candidats lui ont demandé si elle prévoyait d’abandonner le concordat, appliqué en Alsace-Moselle.

Marine Le Pen a répondu par la négative et Benoît Hamon lui a lancé : « C’est la laïcité comme ça vous arrange ! »

Sur les questions du port du voile et du burkini évoquées par la candidate soutenue par le Front national, Jean-Luc Mélenchon a lancé avec ironie : « Vous voulez mettre en place une police du vêtement ? Où allez-vous ? »

Puis, Emmanuel Macron accusé de soutenir le port du burkini a répondu à la présidente du FN : « Vous serez gentille, je ne vous fais pas parler et n’ai pas besoin d’un ventriloque. Quand j’ai quelque chose à dire je le dis clairement ».

Le candidat Macron a évoqué « celles et ceux qui veulent diviser la société » et a estimé que le sujet du burkini « n’a rien à voir avec la laïcité parce que ce n’est pas cultuel, c’est un sujet d’ordre public ».

3 Le burkini, je suis pour éviter, comme le piège nous est tendu par celles et ceux qui veulent diviser la société, d’en faire un grand débat de laïcité », a poursuivi le candidat d' »En Marche ! » soutenu sur ce point par Jean-Luc Mélenchon.

Macron critiqué pour ses résultats lorsqu’il était

au gouvernement a du se justifier

La question autour du bilan de François Fillon lorsqu’il était Premier ministre entre 2007 et 2012 et son action à la tête de l’État a été évoquée par plusieurs candidats.

Emmanuel Macron a notamment reproché de ne pas avoir supprimé les 35 heures, alors que depuis il les critique.

François Fillon a répondu : « Je les ai beaucoup assouplies, mais on n’est pas allé assez loin » a t-il concédé.

C’est sur les hausses d’impôts décidées lors du quinquennat de Nicolas Sarkozy que Marine Le Pen a choisi d’attaquer.

Pour Benoît Hamon, c’est la suppression de postes dans la police au cours de la même période qui ont été mises en avant.

François Fillon a admis sur la question des agences régionales de santé, qu’il a créées, que leur caractère « bureaucratique » a été un échec.

Emmanuel Macron a aussi été critiqué pour ses résultats lorsqu’il était au gouvernement entre 2012 et 2016 ( comme ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique et auparavant comme secrétaire général de la présidence de la République à partir de 2014).

Emmanuel Macron a du se justifier sur ses propositions actuelles ( depuis qu’il est candidat) et son action passée lorsqu’il était au gouvernement

Les positions internationales de la France décidées par François Hollande ont été attaquées par Marine Le Pen et François Fillon.

L’ancien premier ministre a reproché au président de la République sa politique interventionniste et son soutien au maréchal Sissi, chef de l’État égyptien.

Marine Le Pen a affirmé que le gouvernement actuel était positif avec le front al-Nosra, et a déclaré « il y a encore quelques mois ».

Benoît Hamon a réagi en déclarant « C’est n’importe quoi » précisant  » C’est grave ».

Une polémique avant l’émission

L’annonce des participants à l’émission a créé une polémique. Nicolas Dupont-Aignan, maire d’Yerres (Essonne) a appelé au boycott du Grand débat et dénoncé ce débat en quittant samedi soir le plateau du journal de 20 h de TF1 et a accusé TF1 de « confisquer l’émission ».

TF1 a indiqué dimanche, dans un communiqué que l’absence de six candidats – Nicolas Dupont-Aignan, François Asselineau, Nathalie Arthaud, Jacques Cheminade, Jean Lassalle et Philippe Poutou – « ne remet pas en cause les règles du pluralisme dans la mesure où le principe d’équité est respecté par ailleurs », en s’appuyant sur la décision du CSA et mis en avant « la liberté éditoriale de TF1 ».

Voir aussi :  qui ressort vainqueur du débat ?

 
(Vidéo)- TF1 – LE GRAND DEBAT

Voir aussi : TF1- audience « Présidentielle 2017 : le grand débat » / M6 « Cauchemar en cuisine

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France 2 – Audience Macron ( 20h) a t-il fait mieux que Fillon ? ( dimanche 19 mars 2017)

TF1 lundi 20h50 » Présidentielle : le grand débat » ( Macron, Mélenchon, Fillon, Le Pen, Hamon)

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(Vidéo) TF1- Dupont Aignan quitte le 20h et accuse de « manipulation médiatique »

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Pourquoi Marine Le Pen apporte son parrainage à Henri Guaino ?

TF1- audience Macron ( 20h) a t-il fait mieux que Fillon ? ( 12 mars 2017)

(vidéo) TF1 – Macron : Marine Le Pen critique la journaliste du 20h – elle le «mange des yeux»

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(Vidéo) 2017 : comment la candidate sexy Cindy Lee défend son programme ?

 

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