Selon revue « 60 Millions de consommateurs », ( lundi 26 août 2013) la cigarette électronique, contient des molécules cancérogènes en quantité significative.
Plus d’un million de personnes en France sont adeptes de la cigarette électronique.
La revue 60 Millions de consommateurs dénonce par ailleurs un défaut d’étiquetage et des produits annoncés « sans » propylène glycol en contiendraient ou dans certains cas, des fabricants « oublient » de préciser sa présence.
les autorités sanitaires alertées.
Pour la revue de consommateurs, la cigarette électronique « est loin d’être le gadget inoffensif qu’on nous présente » et relève que l’étiquetage est non conforme au contenu de certains produits.
En outre, la dose de nicotine des recharges liquides ne correspondrait pas toujours à ce qui est mentionné, et dans tous les cas, les teneurs indiquées sont inférieures à celles réellement constatées précise le magazine.
La revue « 60 Millions de consommateurs » est publiée par l’Institut national de la consommation (INC) qui a alerté les autorités sanitaires.
Après avoir testé une dizaine de modèles, jetables ou rechargeables, le magazine affirme avoir détecté des « molécules cancérogènes en quantité significative » dans les vapeurs d’e-cigarettes.
Or, celles-ci n’avaient jamais été jusqu’alors mises en évidence. En mai dernier la ministre de la Santé, Marisol Touraine, avait réagi à la publication d’un rapport publié par l’Office français de prévention du tabagisme en soulignant que « la cigarette électronique n’est pas un produit banal ».
Les spécialistes en tabacologie, favorables en majorité à cette alternative à la cigarette classique avaient protesté.
Le professeur Robert Molimard, spécialiste sur la recherche sur la tabacologie, avait évoqué de « probables arrangements » entre gouvernements européens et lobbies pharmaceutiques.
Les patchs et autres alternatives à la cigarette, telles que gommes à mâcher contenant de la nicotine sont commercialisés par l’industrie pharmaceutique.
« Ainsi dans trois cas sur dix, pour des produits avec ou sans nicotine, les teneurs en formaldéhyde ( fréquemment appelé formol) relevées flirtent avec celles observées dans certaines cigarettes conventionnelles » indique la revue.
Par ailleurs, une molécule très toxique également détectée, l’acroléine, émise en quantité très significatives par l’E-Roll, « à des teneurs qui dépassent même parfois celles que l’on peut mesurer dans la fumée de certaines cigarettes » signale la revue.
Enfin les teneurs de l’acétaldéhyde relevées et classé cancérogène potentiel, ne seraient pas négligeables mais seraient très inférieures à celles contenues dans les cigarettes de tabac classique.
Dans Cigartex, qui libère autant de nickel et de chrome qu’une cigarette et dans la Cigway jetable, qui libère plus d’antimoine, des traces de métaux « potentiellement toxiques » ont été détectées.
L’absence de bouchon de sécurité sur certaines recharges est également dénoncée par la revue alors que la nicotine est toxique notamment pour les plus jeunes.
Thomas Laurenceau, rédacteur en chef de la revue précise qu’un enfant, qui les aurait ingérées à doses élevées pourrait encourir un risque mortel.
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(Vidéo) La cigarette électronique cancérogène potentiellement
( « 60 Millions de consommateurs »)
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