Christian Jacob, interrogé à l’Assemblée, demande à François Fillon de «siffler la fin de la récréation». «Les résultats ont été proclamés après 48 heures de travail au sein de la Cocoe avec des représentants de François Fillon et de Jean-François Copé.
Il faut maintenant que François Fillon prenne ses responsabilités et signe la fin de la récréation : il ne peut pas laisser communiquer dans tous les sens ses soutiens» déclare le chef de file des députés UMp, très proche de Jean-François Copé.
15h45. Réactions des copéistes. Luc Chatel et Michèle Tabarot, interrogés à l’Assemblée, proposent aux fillonistes de saisir la commission des recours s’ils le souhaitent. «Cessons ce psychodrame», lâche le nouveau vice-président du parti.
15h40. Jean-François Copé se dit «prêt à une saisine de la commission des recours sur tous les litiges».
DOCUMENT. Le guide électoral de l’UMP
2012-07-13 – Ump – Congres – Guide Electoral
15h37. Apparu veut une direction «neutre». «Il faut faire cesser cette guéguerre d’un camp contre l’autre. Les militants et les Français ont ras-le-bol du spectacle pitoyable depuis 72 heures. Nous avons besoin d’un résultat crédible accepté par tous», déclare dans les couloirs de l’Assemblée ce proche d’Alain Juppé. «Ce n’est pas la Cocoe qui peut le faire, elle est quelque peu discréditée. Il faut une direction neutre pour tout remettre à plat et proclamer le vrai vainqueur, cela peut être avec Alain Juppé ou les anciens Premiers ministres» dit-il.
15h35. «On croyait avoir touché le fond de la piscine, on est en train de creuser le fond de la piscine», lâche Benoist Apparu sur BFMTV.
15h30. L’absence de Copé remarquée à l’Assemblée. «Copé absent des questions au gouvernement. Il doit être occupé à recompter», fait remarquer, sur Twitter, le député EELV, Sergio Coronado qui ajoute, moqueur: «Pour s’opposer à Hollande, l’UMP affiche a nouveau ses deux papas.»
Cope absent des questions au gouvernement. Il doit être occupé à recompter #UMPFloride #UMPexplosion #ridicule
— sergio coronado (@sergiocoronado) November 21, 2012
Pour s’opposer à Hollande, l’UMP affiche a nouveau ses deux papas #Juppé #COCOE #MariagePourTous
— sergio coronado (@sergiocoronado) November 21, 2012
15h27. «La Cocoe ne peut plus revenir sur les résultats», assure son président à l’AFP. «Nous avons rendu les résultats publics lundi soir. C’était une décision de la Cocoe et les deux parties étaient parfaitement au courant (…). Dorénavant, toute contestation doit être adressée, le cas échéant, à la commission des recours», indique Patrice Gélard, le président de la commission interne.
15h25. Louis Aliot (FN) s’amuse…
Les grosses têtes de l’UMP, anciens ministres et autres, viennent de s’apercevoir que les DOM-COM faisaient partie de la France !
— Louis Aliot (@louis_aliot) November 21, 2012
15h20. Guillaume Larrivé, député UMP de l’Yonne, s’énerve sur Twitter.
Le linge sale doit se laver en famille, pas devant les caméras ! Que chacun retrouve son calme…
— Guillaume Larrivé (@glarrive) November 21, 2012
15h07. Bruno Le Maire demande de mettre fin au «psychodrame» à l’UMP. «C’est un coup de théâtre, mais j’appelle chacun à la raison et au sens des responsabilité», explique le député de l’Eure interrogé à l’Assemblée. «Je respecte le résultat qui a été proclamé par une instance autonome (…) et surtout, j’appelle à prendre conscience de nos responsabilités (…). On a peut être autre chose de mieux à faire que de nous diviser et compter 10 voix par ici, 10 voix par là. Notre travail est de nous opposer fermement au gouvernement socialiste», déclare-t-il.
15h03. «Je n’ai pas connaissance de cela», réagit Jean-François Copé, visiblement surpris, dans les couloirs de l’Assemblée nationale. «Il n’y a pas de problèmes, on ira vers une commission des recours s’il le faut», lance-t-il. «Les situations de tension ne sont plus d’actualité et l’heure est au rassemblement», conclut-il.
VIDEO. Copé refuse l’inversion des résultats demandée par les fillonistes
14h55. Fillon demande à Juppé d’assurer l’intérim. «Je demande à Alain Juppé d’assurer de façon transitoire la direction de notre mouvement afin de trouver les voies et les moyens de sortir de l’impasse (…). Je réclame la vérité» sur les résultats de l’élection du président de l’UMP, «nous la devons à nos adhérents», écrit-il au maire de Bordeaux.
Election à l’UMP : autopsie d’un fiasco
14h52. «Le président Gélard a lui-même reconnu cette erreur lors d’un échange téléphonique avec François Fillon en fin de matinée», argumente Eric Ciotti, qui demande à la commission électorale interne (Cocoe) de corriger les résultats.
14h51. «Il s’agit d’une erreur manifeste et grave», poursuit Eric Ciotti. «Elle doit évidemment être réparée».
14h50. «Dans le calcul final, 1.304 militants ont été privés de leurs choix», dénonce Eric Ciotti. «Les résultats de ces trois fédérations étaient les suivants : Nouvelle Calédonie 535 voix à Jean-François Copé, 643 voix à François Fillon. Wallis et Futuna 14 Copé, 3 à Fillon. Mayotte 41 à Copé et 68 à Fillon», poursuit-il. «Leur réintégration conduit donc à 88.004 pour François Fillon, et Jean-François Copé 87.978» conclut-il. Soit 26 voix d’avance pour le député de Paris.
14h49. Pour Raffarin, Sarkozy avait perdu avec plus de «classe». «Ceux qui ont servi Nicolas Sarkozy oublient trop vite la classe avec laquelle le Président sortant a reconnu la victoire de son adversaire !» relève l’ancien Premier ministre sur Twitter.
Ceux qui ont servi @nicolassarkozy oublient trop vite la classe avec laquelle le Président sortant a reconnu la victoire de son adversaire !
— Jean-Pierre Raffarin (@jpraffarin) November 21, 2012
14h48. Le camp Fillon demande l’inversion des résultats. Lors d’une déclaration aux côtés de Valérie Pécresse et Laurent Wauquiez, Eric Ciotti demande à la Cocoe de corriger les résultats, les votes de Nouvelle Calédonie, Mayotte et Wallis et Futuna ayant selon eux été omis du total proclamé. Or, leur prise en compte fait gagner l’ancien Premier ministre.
Dominique Reynié, professeur de science politique et directeur général de la Fondation pour l’innovation politique (Fondapol), assurait, ce lundi, que des difficultés à «départager le vainqueur» pouvait découler «une fissure et des risques d’antagonismes forts à l’avenir» au sein de l’UMP. «Si cette affaire se termine vite, on aura un parti certes fragilisé, un peu comme le PS en 2008», analysait-il en début de semaine.
Partager : |
|
Tweet |
|
|
|